La
constellation Orion était une représentation du dieu Osiris, Sirius une
représentation de la déesse Isis et Alpha du dragon une représentation du dieu
Horus. Orion, Sirius et Alpha du Dragon sont visibles dans le ciel de nuit.
À partir de
diverses références et de mes convictions, cette chronique tente d’expliquer
pourquoi.
Orion, plus qu’une constellation
La « ceinture » de la
constellation d’Orion, est un patron répété dans les monuments des anciens
temps à travers le monde, de l’Égypte au Mexique. C’est un phénomène
planétaire.
La ceinture d’Orion est composée des
étoiles Alnilam, Mintaka and Alnitak et sont les plus visibles de la
constellation d’Orion.
Cette constellation semble sacrée
pour beaucoup de nos ancêtres. Mais pourquoi Orion est-il si important pour les
anciennes civilisations? Pourquoi les monuments telles les pyramides d’Égypte
sont-ils géolocalisés de telle sorte qu’ils imitent le ciel?
Selon la mythologie Égyptienne, les
dieux seraient descendus de la ceinture d’Orion et de Sirius (L’étoile la plus brillante
du ciel). Il semble que l’ancienne civilisation égyptienne croyaient que de
Sirius et d’Orion vînt des êtres de forme humaine qui instiguèrent la race
humaine.
Sirius et Orion sont sacrées car
elles représentent Isis et Osiris, la déesse et le dieu de l’ancienne
civilisation égyptienne dont les mythes se sont dispersés à travers le monde et
ont transcendés les âges.
Les anciens égyptiens étaient très
clairs selon des écrits: Orion/Osiris était lié à la création et Osiris
reviendrait un jour.
On retrouve dans plusieurs
mythologies et anciennes cultures le thème du retour d’un ou des dieux. Les
religions chrétiennes n’y échappent pas avec le retour promis du Christ.
Le concept faisant que les 3
pyramides de Gizeh soient alignées et positionnées exactement à l’échelle des 3
étoiles composant la ceinture d’Orion est tout à fait stupéfiant. Pouvons-nous alors qualifier ces trois
pyramides de portes des étoiles (Star Gate)? De quoi inspirer les téléséries de
fiction. Les chercheurs trouveront peut-être une explication. À moins qu’ils
aient déjà trouvé la raison et qu’ils gardent jalousement ce secret… J’entends déjà de nouvelles théories de
conspiration s’élever sur ce sujet…
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Constellation Orion
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3 pyramides de Gizeh et la ceinture
d’Orion
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Le Pharaon Khufu a régné sur l’ancien
Égypte vers 2550 BC et sa momie fût semble-t-il installée dans la plus grande
des pyramides de Gizeh lorsqu’il mourut. J’indique « semble-t-il »
car sa momie n’a jamais été retrouvé (pillage ou autre conspiration?).
De la chambre du roi de cette
pyramide, deux petits tunnels sont « percés » jusqu’à l’extérieur. Durant
des décennies, les chercheurs pensaient qu’il s’agissait de prises d’air. Hors,
dans les années 1960, des astronomes ont découvert que ces tunnels avaient une
fonction astronomique. Un des tunnels pointe directement vers l’étoile Thuban
(Alpha du dragon). Le deuxième tunnel pointe vers la ceinture d’Orion/Osiris.
Ils découvrirent aussi que de la
chambre de la reine, deux autres tunnels pointant vers des étoiles. Un tunnel
pointe vers Sirius (Dog Star) alors qu’un deuxième pointe vers l’étoile Kochab
(Bêta de la petite ourse).
Kochab et sa voisine Pherkad seraient
parfois nommés les « Gardiens du Pôle ». Elles auraient servies
d’étoiles polaires autour de 1500 BC à 500 AD. Aujourd’hui, l’étoile polaire
est Polaris. Du temps de Khufu, l’étoile polaire était Thuban. Ce changement
d’étoile polaire est créé par le mouvement de précession de la terre.
Deux
représentations des tunnels de la pyramide de Khufu. À partir de la chambre
du roi, un tunnel pointe vers la ceinture d’Orion et un deuxième pointe vers
Bêta de la petite ourse. À partir de la chambre de la reine, un tunnel pointe
vers Sirius et un deuxième vers Alpha du Dragon.
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Au nord-est de la ville de Mexico, se
trouvent les vestiges de l’ancienne ville Teotihuacan. Selon certaines légendes
locales, la ceinture d’Orion est un point de création et il semble qu’en 3114
BC, les dieux virent des cieux sur terre à une convention sur terre et que
cette convention a eu lieu à Teotihuacan. Selon ces histoires, les
constructeurs de Teotihuacan étaient les géants Quinametzin, une race de géants,
qui auraient peuplés la terre durant l’ère du « Soleil de pluie » et
auraient été détruit par la pluie de feu de Quetzalcoalt.
Les chercheurs croient que ces
vestiges, incluant deux pyramides et un temple, furent érigés au 2ème
siècle BC. Tout comme les pyramides de Gizeh, les trois principaux vestiges de
Teotihuacan sont positionnés selon la ceinture d’Orion. Il existe énormément
d’évidences en Amérique et en Afrique que la ceinture d’Orion était un lieu
important dans le ciel. De plus, on y retrouve des points relatifs aux
pléiades. Un autre alignement est lié à la planète Sirius. Cette planète étant
sacrée pour les anciens égyptiens, cet élément a amené les chercheurs de
l’époque à suggérer un lien entre les pyramides d’Égypte et de Mexico.
Les pyramides de
Teotihuacan et de Gizeh s’alignant parfaitement avec la ceinture d’Orion.
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Au sud du Caire, on
retrouve dans le désert du sahara un site archéologique découvert en
1974 et connu sous le nom de Nabta Playa. Les chercheurs croient
que cette formation de pierres faisait partie d’un vaste centre de rituels
d’une civilisation entre 6400 to 3400 BC, juste avant la montée de l’Égypte
ancienne.
Les constructeurs de Nabta Playa semblent
avoir eu une compréhension physique et mathématique qui leur a permis d’ériger
ce site en relation avec la constellation d’Orion.
Nabta Playa
Un dernier exemple fascinant et ayant
une corrélation directe avec la constellation d’Orion est situé au nord-est de
l’Arizona chez la tribu des amérindiens Hopi. Selon les recherches, autant la
disposition physique que la mythologie locale sont concentrée sur la
constellation d’Orion.
Les Hopi ont migrés plusieurs fois
dans leur histoire. Après avoir construits et abandonnés certains villages, ils
se sont établis principalement dans trois villages de l’Arizona du nord. Ils
les appellent la première, deuxième et troisième maison. Ces 3 maisons
s’alignent avec la ceinture d’Orion et ils semblent que les Hopi s’y sont
établis en relation avec les 3 étoiles. Pour eux, il s’agit du centre de leur
univers. Les Hopi disent qu’il s’agit d’un endroit où ils peuvent prendre
contact avec les dieux.
Selon certains chercheurs, non
seulement les 3 maisons représentent l’alignement de la ceinture d’Orion mais,
lorsque connectés à d’autres villages Hopi, on obtient la constellation
complète d’Orion.
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Les
maisons Hopi et la constellation d’Orion
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Il semble bien qu’en regardant la
mythologie, les mythes et légendes des Sumériens, des Égyptiens, Maya, etc., on
y découvre une constance, un même fond d’histoire i.e. Ceux qui viennent des
étoiles sont venus sur terre et ont démarré la civilisation humaine. Plus
incroyable encore, tous ces récits ont un lien avec un nombre limité de
constellations: Orion, Sirius, les Pléiades et l’étoile du nord.
Sirius, la mère de la vie
La crue des eaux du Nil est un cycle
extrêmement important de l’Égypte depuis des temps anciens. Aujourd’hui, la
crue du Nil correspond à un congé annuel de deux semaines démarrant le 15 août.
Les égyptiens d’antan croyaient que
la crue du Nil survenait chaque année parce qu’Isis pleurait des larmes de
chagrin pour son époux Osiris décédé.
Les trois grandes étapes du cycle de
la crue des eaux du Nil étaient Akhet, l’inondation, Peret, le temps des
semences et Shemu, le temps des récoltes. Sans ce cycle, le peuple serait mort
de famine. Ce cycle était tellement régulier que les égyptiens ont établi leur
calendrier en conséquence.
Akhet était la première saison
compris entre les mois de juin et septembre. Il n’y avait pas de travaux
d’agriculture durant cette période puisque les champs étaient inondés.
Peret survenait entre octobre et
février. Il s’agissait de la saison des semences et de la croissance. En
octobre les flots se retiraient laissant sur place une terre noire, riche et
fertile. C’était le temps des labours et des semences.
Shemu survenait de mars
à mai, période des récoltes et retrait de celles-ci des berges inondables.
C’était aussi le temps de réparer les canaux en préparation pour les prochaines
inondations.
Sans la rivière du Nil, la
civilisation égyptienne n’aurait pu se développer. Ce cycle représentait aussi
un passage vers l’inconnu. Une inondation trop importante détruirait les digues
protégeant les villages. Une inondation insuffisante prédisait des temps durs.
L’inondation doit être juste suffisante pour produire une bonne saison
permettant la survie du peuple.
Sirius était une étoile extrêmement
importante pour l’Égypte ancien. Sirius était alors appelée l’étoile d’Isis. Il
s’agit de l’étoile la plus brillante dans le ciel de nuit.
Il y a environ 5000 ans, la levée
hélicoïdale de Sirius survenait autour du 25 juin. Lorsque les égyptiens
voyaient que Sirius se levait à l’horizon juste avant le soleil, ils savaient
que le temps des inondations, sur lesquelles la vie dépendait, surviendrait
bientôt. La fertilité de leurs champs en dépendait. Sirius était donc synonyme
de survie.
Les prêtres égyptiens étaient alors responsables
du maintien du calendrier. Ils étaient donc de leur responsabilité de
surveiller la première levée de Sirius à l’horizon.
À l’ancien temple d’Isis-Hathor à
Dendera, se tiendrait une magnifique statue d’Isis située à la fin d’une allée surplombée
de larges colonnes. La statue serait orientée en direction du levé de Sirius. Les
prêtres plaçaient alors une pierre précieuse au-dessus du front de la déesse de
sorte que la lumière de l’étoile touche cette pierre. Lorsque les prêtres
voyaient la lumière de Sirius sur la pierre, ils annonçaient alors la nouvelle
année au peuple.
Au temple de Dendera, on retrouve un
zodiac incluant Sirius. Ce zodiac représenterait la période où Sirius disparaît
du ciel. Selon le mythe, c’est la période où Isis se cache de Seth pour donner
naissance à Horus. Ainsi Sirius réapparaît après la naissance d’Horus
(résurrection le 25 décembre).
Zodiac au temple
de Dendera
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Étoile polaire, immuable
Dans son livre « Le livre des
morts égyptien, Livre de vie », Pascal Bancourt présente le parcours du
livre des morts tel un parcours initiatique. Instinctivement, j’adhère
généralement à son hypothèse reconnaissant que les égyptiens adoptaient toujours
trois sens à leurs écrits : le sens littéral, le sens intellectuel et le
sens métaphysique.
D’ailleurs, tel que démontré dans ses
livres, Laird Scranton indique que les hiéroglyphes eux-mêmes représentent une
définition littérale et intellectuelle d’un concept suivi du symbole
représentant ce concept. Pour les experts en programmation de logiciels
informatiques, le symbole est le nom d’une macro et la définition des fonctions
de cette macro consiste en une série de code. Les programmes informatiques s’en
trouvent ainsi allégés. De même, les hiéroglyphes s’en trouvaient allégés.
Dans l’ensemble de ses écrits, Laird
Scranton démontre brillamment que la définition contenu dans les hiéroglyphes
amène aussi un sens métaphysique. Il y parvient d’abord en établissant un
parallèle entre les symboles/mythologie des Dogon traduit par des hiéroglyphes
égyptien, l’hypothèse de base étant que les Dogon ont une origine commune avec
les égyptien mais que le langage Dogon est demeuré pratiquement intouché.
Les traductions des symboles Dogon
mis en parallèle aux hiéroglyphes sont parfois étonnantes. Par exemple, le nom
Amen est écrit ainsi :
- une plume qui se
traduit par « ce qui », suivi de
- un métier à tisser
qui se traduit par « tisse », suivi de
- des vagues qui se
traduit par « des ondes » finalement symbolisé par
- un homme assis:
symbole du dieu Amen
Ainsi le dieu Amen est « ce qui
tisse les ondes ».
Un autre exemple, le nom Amen-t, un
aspect féminin de Amen, s’écrit ainsi :
- une plume qui se
traduit par « ce qui », suivi de
- un métier à tisser
qui se traduit par « tisse », suivi de
- des vagues qui se
traduit par « des ondes » suivi de
- un symbole de la
matrice/matière qui se traduit par « de matière » ou « dans
la matrice » finalement symbolisé par une
- une femme assise:
symbole de la déesse Amen-t
Ainsi la déesse Amen-t est « ce
qui tisse les ondes en matière » ou « ce qui tisse les ondes dans la
matrice ».
Revenons à l’étoile polaire. Si on
observe bien les mouvements du ciel, l’étoile polaire est immuable. Vu de notre
terre, tout l’univers tourne autour de l’étoile polaire. Quel bel endroit pour
atteindre le repos éternel... C’est sans doute l’objectif à atteindre
l’immuable, la tranquillité, le moins d’action possible. L’étoile polaire
serait donc ce qui serait le plus proche de la vie après la mort. La mort
serait l’objectif initiatique de toute une vie.
Pourtant on pourrait établir que la
source, la matrice universelle est immuable i.e. sans action telle la déesse
primordiale des wiccans.
Selon la mythologie Dogon, dont les racines
seraient les mêmes que celles de l’Égypte ancienne, un symbole correspond au
mot « Univers ». Il s’agit d’un triangle allongé et isocèle. Il
s’agit de la même forme que celle présentée par Stephen Hawking pour
représenter l’évènement « Event Horizon » à l’origine de l’univers
que nous connaissons. « Event Horizon » serait donc ce moment où, de
déité primordiale, la déesse prend conscience d’elle-même et prend action en
créant la matière.
En ce sens, l’univers prenant de
l’expansion, de l’immuable petit naît l’immensément grand. L’inverse est aussi
possible i.e. de l’immensément grand naît l’immensément petit car tout ce qui
existe est relatif.
Prenons pour hypothèse que la fin est
immuable, la pyramide serait tel un prisme indiquant que la source provient
d’Orion et de Sirius ce qui engendra Horus, l’immuable i.e. la reproduction de
soi-même, la vie éternelle.
La pyramide ne serait-elle pas une
porte des étoiles pour l’âme de Pharaon et sa reine? Lorsqu’ils ont procréé,
ils s’assurent qu’une portion d’eux-mêmes existera tant et aussi longtemps que
l’immuable se perpétuera. La perpétuité de la vie, n’est-ce pas là le don le
plus magique et le plus sacré que nous ayons?
Gaïo de Monténégro
Premier prêtre du Coven Tuatha’Dea
Références :
Le livre des morts égyptien –
Livre de vie, Pascal Bancourt, éditions Dangles
La douzième planète, Zecharia
Sitchin, Louise Courteau Editrice Inc.
Sacred symbols of the Dogon, Laird Scranton, éditions Inner Traditions
http://www.bibliotecapleyades.net/egipto/esp_esfinge_4.htm