Depuis une dizaine d'année, je jardine les plantes médicinales. Pourquoi? C'est une assez longue histoire tout ça... En bref, adolescent j'ai regardé une émission animée par Mme Françoise Gaudet-Smet. Une grande dame dont voici des mini bio... Elle a fait bien plus...
Bref, durant cette émission elle décriait la perte de connaissance de la pharmacopée québécoise traditionnelle dont plusieurs connaissances provenait des peuples autochtones et dont la mémoire s'effaçait avec le temps. Ce n'est pas d'aujourd'hui qu'au Québec on a un problème de mémoire collective :-( Heureusement, notre devise nous rappelle qu'on se souviens...
Toujours est-il que Mme Gaudet-Smet a attiré mon attention sur ce fait et depuis, je me promène dans les champs de mon patlin afin d'inventorier et apprendre à reconnaître les plantes médicinales indigènes... et moins indigènes (qui arrivèrent ave les importations...). Durant mon adolescence, plusieurs plantes existaient dont une variété de camomille, de l'Achillée-millefeuille, millepertuis, molène, chicorée, etc.
Les études, le travail et les mandats prolongés à l'étranger ont fait que j'ai cessé cette activité durant au moins 8 ans. Puis durant des vacances je me suis remis à cette activité. À mon plus grand désarroi, je me suis vite aperçu que la monoculture de masse avait complètement ou presque plusieurs variétés de plantes médicinales. J'ai pris l'été pour inventorier tout ça afin de me préparer à faire un jardin entièrement consacré aux plantes médicinales. La première année fut assez ordinaire mais l'an 2 j'étais mieux préparé... j'ai beaucoup bouquiné sur l'agriculture bio, les interrelations entre les plantes etc. Voici une photo du jardin de l'an 2:
Cette année, marquée par mon retour au paganisme, j'ai préparé un jardin magique en l'honneur de ma déesse patronne: Gaïa. J'y ai utilisé toutes mes connaissances en mathématique, en magie et en géomancie. Voici comment j'ai préparé mon jardin magique:
1.- Chacun des pots utilisés, chacunes des graines utilisées, chaque gouttes d'eau utilisée, chaque grain de compost (celui que je fais... pas du commercial) pour les semis et la mise en terre furent purifiés, nettoyés puis bénis et consacrés avec l'aide de ma déesse patronne Gaïa.
2.- Lors de la fonte de la neige et lorsque le sol le permis, j'ai labouré le sol dans le sens Thuathail afin de nettoyer et de relâcher l'énergie du sol et des plantes (mauvaises herbes) présentes. J'ai labouré dans ce sens à plusieurs reprises. Avant chaque reprise, je consultais mon moi-supérieur afin de voir si je devais continuer. Puis vînt le moment où il n'était plus nécessaire de labourer en Thuathail... Ce fût assez rassurant :-)
3.- Alors, j'ai labouré le sol dans le sens déosil afin d'augmenter et de charger l'énergie du sol. Encore une fois, avant chaque reprise je consultais mon moi-supérieur jusqu'au moment où le sol était suffisamment chargé pour être travaillé... Dans ce cas, ce fût beaucoup plus rapide de charger l'énergie du sol que de la décharger.
4.- Encore une fois dans le sens déosil, j'ai purifié et nettoyé le sol puis j'ai béni et consacré le sol avec l'aide de ma déesse patronne.
5.- Au centre de l'aire labouré se trouve un jeune prunier planté là l'année dernière par les mains de mon père... Un maniaque des arbres :-) Bien entendu, je l'ai nettoyé, purrifié, béni et consacré comme le reste du jardin. Il fait parti intégrante du jardin magique. Il en est le coeur. Au pied de cet arbre, nous avons fait une offrande... Un poisson bêta... Concours de circonstance (il n'y a pas de hazard), le poisson rouge de ma fille était malade et vivotait tantôt sur un côté tantôt sur l'autre. À la demande de ma fille, j'ai effectué un rituelle d'accompagnement du mourant puis un rituelle de mise en terre... au pieds de l'arbre... Pas besoin d'aller vous acheter un poisson rouge pour confectionner votre jardin :-) ce n'est qu'un concours de circonstence... Bref, ce poisson-offrande fait aussi partie du jardin-magique.
6.- Il me fallait décider de la forme que j'allais donner au jardin. Dans un jardin typique, il s'agit de rangées surélevées (seillons) séparées d'environ 30cm permettant à la terre de s'égoutter et évitant que les fortes pluies innondent les pieds des plants. L'année dernière, j'avais conçu un jardin fromé de cercles concentriques afin tirer profit de la synergie entre les plantes. L'idée n'est pas de moi. Elle vient du jardin de vie de mon fournisseur officiel d'huiles essentielles Mikaël Zayat et probablement de Véronik Tanguay (http://www.jardindevie.com/index.php?include=academie). Bref, je trouvais l'idée géniale... Cette année, pour mon jardin magique, j'ai choisi une forme encore plus efficace pour l'utilisation de l'espace touten conservant l'avantage e la synergie entre les plantes: Une spirale... La spirale est reconnue ête un symbole païen extrêmement ancien et c'est peut-être pour ces deux raisons: Usage optimal de l'espace et synergie de plantes et le lien avec la roue l'année. Pour ma part, cette spirale se devait d'être dans le sens déosil afin de charger d'énergie les plantes. De plus, elle devait commencer à l'est, tel que je trace le cercle et que j'accueille les Airts.
7.- Comment établir une spirale: avec une roue... une espèce de poulie que j'ai conçu et dont le diamètre correspond à la distance voulue entre les seillons (30 cm). Sachant que la formule mathématique pour le calcul de la circonférence d'un cercle est 2 x le rayon x Pi, j'ai pu déduire que le rayon de la poulie à concevoir devait être égale à la distance entre les seillons divisé par 2 x Pi. En utilisant un compat ajusté à la la grandur de ce rayon, j'ai pu tracer un cercle sur une planche de bois, que j'ai par la suite découpé. Puis, j'ai découpé deux autres cercles un peu plus grand afin de concevoir une poulie. En voici des photos:
On constate qu'il y a un trou au cercle de la poulie... On voit moins cependant qu'elle est coupée en deux. Ceci m'a permis de l'installé autour du tronc du jeune prunier. J'ai fixé un corde dans la poulie (un peu comme un yoyo... un gros yoyo...).
8.- À l'aide d'une boussole. j'ai planté des tiges de bois aux quatres coins cardinaux, centré sur le prunier (et son yoyo).
9.- À l'aide d'un bâton (le manche de ma pioche), j'ai tracé la spirale sur le sol. Pour ce faire, j'ai placé le manche à l'est du prunier puis j'y ai attaché l'autre extrémité de la corde. Je me suis déplacé autour de la poulie vers le sud, puis l'ouest et enfin le nord afin d'ajuster la longueur de la corde. Puis je suis retourné à l'est et j'ai commencé à tracer la spirale sur le sol.
10.- À l'aide de la pioche, j'ai construit le seillon, espèce de monticule permettant l'égouttement des eaux de pluies, en suivant le tracé sur le sol. Voici le résultat:
11.- Vînt ensuite le travail de géomancie, et de synergie des plantes s'avoisinnant. La première préoccupation est d'aider les plantes à augmenter leur taux d'huiles essentielles tout en les protégeant. La plante par excellence pour ces tâches est la valériane. Comme bien des choses, le domaine végétal fonctione à l'inverse des humains et du monde animal... La valériane rend les plantes fortes et alertes alors qu'elle tranquilise et endors les humains :-). Il me fallait alors déterminer où planter les plants de valériane. Quoi de mieux qu'un pentagramme pour concentrer et grounder l'énergie (contrôle de l'énergie optimal). J'ai donc opté de planter des plants de valériane à chacune des pointes du pentagramme. À l'aide d'une boussole, j'ai marqué l'emplacement où les plants devaient être positionnés sur le seillon le plus éloigné du centre de la spirale i.e. à 0, 72, 144, 216 et 288 dégrés par rapport au tronc du prunier (à tous les 72 degrés -- 360 divisé par 5). Voici une vue d'horizon du pentagramme de valériane, dont une pointe est orientée plein nord:
12.- Puis en consultant mon moi-supérieur (certains aiment mieux utiliser le pendule), j'ai établi pour chacune des plantes leur meilleur positionnement géomantique par rapport au prunier (Nord, nord-est, etc.). Par la suite, je devais confirmer, encore une fois en consultant mon moi-supérieur les affinités entre chaque type de plantes. Ce fût un travail digne d'une étude technique :-) Voici mes ébauches lors de ce travail:
13.- Puis j'ai planté tous mes semis de plantes médicinales en prenant soin de respecter la géomancie et les affinités. Lorsque je les arrose ou les alimente en compost, tous les ingrédients sont purifiés et nettoyés puis bénis et consacrés.
14.- Lorsque les plants furent en terre, j'ai procédé à un rituel de bénédiction du jardin et de prières à Gaïa pour qu'elle prenne soin des plants, les protège et les nourrisse pour qu'elles soit belles et fortes et qu'elles apportent ue récolte abondante.
15.- Pour contrôler les mauvaises herbes (Gaïa est généreuse même pour les plantes non-désirées), j'ai étendu du pailli de cèdre autour des plants et entre les seillons. Le contrôle des bestioles indésirables se fait manuellement presque quotidiennment. Lorsque je trouve des bestioles, je les détruits en prenant soin de leur adresser une prière, leur indiquant qu'il n'ont pas leur place dans ce lieu sacré et je leur souhaite un bon voyage vers l'énergie primaire. Je les remercie de l'énergie que leur enveloppe corporel apportera à Gaïa et je demande à Gaïa d'utiliser cet énergie à bon escient.
16.- Aux quatres coins cardinaux (là où j'avais planté des tiges) et au pied du prunier (centre de la spirale), j'ai déposé des pierres plates qui me permettent d'y installer les chandelles symbolisant les Airts.
Bref, les résultats sont exceptionnels. La camomille, la menthe, le chardon-marie, la mélisse, la verveine, le millepertuis, la mauve, la lavande... ont un parfum, une couleur et une productivitté incroyable... C'est très surprenant surtout que cet été a apporté beaucoup plus de pluie que normalement requis par ces plantes.
Le chardon-marie (à l'ouest) est particulièrement impressionnant. Avec une seule graine, j'ai compté aujourd'hui une vingtaine de bourgeons de fleur à venir. Normalement, j'en obtenais jusqu'à 5 par plants. Si le chardon-marie avait un usage énergétique reconnu comme le maïs (qui est assez contesté), on pourrait en tirer un rendement très intéressant. Pour chaque graine de chardon-marie que j'ai planté, j'ai obtenu un rendement en plante de 100%. Mais dans mon jardin magique, le rendement du plant actuel est extrêmement impressionnant. Voici une photo du plant et d'une fleur:
Une dernière photo présentant le jardin magique (tel qu'il est aujourd'hui... je récolte de la camomille, de la menthe, de la mélisse et de la vervaine depuis un mois et le millepertuis commence à fleurir - avec une semaine de retard mais la grandeur des fleurs écloses est impressionnantes... ça promet...)
Si vous voulez visualiser Gaïo, heureux et en paix, imaginez-le partageant le vin avec les fées, en parfaite communion avec la mère-déesse, entouré de lucioles dans son jardin magique un soir de pleine-lune avec un ciel dégagé.
Je vous souhaite à tous et à toutes d'aussi beaux moments magiques.
Dédicace:
Je dédis cet article aux manifestations de la Déesse primaire dans ma vie que furent Françoise Gaudet-Smet, François Jutras et Alain Meloche.
Madame Gaudet-Smet pour la passion des plantes médicinales qu'elle m'a apporté.
M. Jutras, un collègue, qui m'a été d'une grande aide technique par le passé mais qui malheureusement n'a pas su trouver l'équilibre dans ce monde préférant le quitter volontairement.
Enfin, M. Meloche pour l'ami et collègue qu'il était - préférant enfermer au creux de son être ses frustrations et se retenant de les crier au grand jour. Le cancer de la gorge puis généralisé aura initié le parcours de son énergie vers la Déesse primaire.
Puisses la Déesse primaire faire en sorte que nos âmes se rencontrent à nouveau.
Qu'il en soit ainsi!